8 janvier 2018 à 10:19
Il vaut mieux rouler au VTTALC que chez Google
Un article atypique est sorti sur internet :
Google perd jusqu’à 250 vélos par semaineCar la fameuse entreprise Google fournit aux employés du siège de Google des vélos pour se déplacer à Mountain View . Mais malheureusement ces derniers ont une fâcheuse manie de disparaitre en masse. A cause de drôles de voleurs…
Tous ceux qui se sont promenés un jour du côté de Mountain View l’ont constaté : l’emblème le plus voyant du siège mondial de Google n’est pas son logo, ni une ligne de code ni même sa cafeteria de luxe, mais un… vélo. Ou plutôt, des vélos. Ces centaines de bicyclettes bigarrées aux couleurs du géant des internets qui sont mises à disposition des employés pour faciliter leurs déplacements dans les dédales de l’immense GooglePlex, cette ville dans la ville que constitue le quartier général californien de Google.
Or il semblerait qu’il y ait un petit problème avec ces vélos : le vol.
Ce n’est un secret pour personne que les vélos d’employés colorés de Google disparaissent souvent . Mais jusqu’à présent l’ampleur du problème était en grande partie inconnue à l’extérieur des locaux du géant technologique de Mountain View. Pourtant, l’été dernier, il est apparu que certains des vélos de l’entreprise disparaissaient, et que certains étaient même jetés dans une crique proche de Mountain View.
Comme chez Google on voit toujours très grand, un nouveau rapport révèle que ce ne sont pas moins de 100 à 250 vélos Google qui disparaissent chaque semaine, en moyenne.
Les Google Bikes, un bien « public » ?
Des disparitions ne sont pas toujours le fait de voleurs ordinaires. De nombreux habitants de Mountain View, une ville de 80 000 habitants, considèreraient l’avantage fourni aux employés de Google comme un « service communautaire », selon le Wall Street Journal et SiliconBeat. C’est le cas d’une certaine Sharon Veach, qui utilise régulièrement des Google Bikes dans le cadre de son trajet pour se rendre chez… Oracle, l’un des concurrents de Google, dont le siège est situé non loin de Mountain View.
Mieux : monsieur le maire de Mountain View en personne, Ken Rosenberg, a avoué s’être servi une fois d’un vélo Google pour aller au cinéma après une réunion sur le campus de l’entreprise.
Afin de retrouver ses petits, Google , qui s’y connait un peu en géolocalisation, a récemment équipé près d’un tiers de ses 1 100 vélos de suiveurs GPS, ce qui montre que les deux-roues parcourent en moyenne une douzaine de kilomètres par jour. De juillet à novembre 2017, l’entreprise a récupéré de 70 à 190 vélos par semaine, soit environ les deux tiers des vélos portés disparus sur son campus.
S’assurer que seuls les employés de l’entreprise conduisent les « Gbikes » n’est pas chose aisée : certains Googlers ne correspondent pas exactement au stéréotype du développeur ingénieur à fort QI de la Silicon Valley. Récemment, le directeur des transports de la compagnie a repéré ce qui semblait être une SDF sur un vélo Google « volé ». « Elle avait l’air paniquée, puis elle m’ a montré son badge Google. »
Même chez Google, ne jamais se fier aux apparences. A moins qu’un peu d’intelligence artificielle ne règle définitivement la question des vélos fantômes…
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